
BismillahirRahmanirRahim

Aujourd’hui, le 28 de Rabi ath thani, nous commĂ©morons l’Urs d’Ulu Hakan, le sultan Abdulhamid Han (Jennat Mekan), 34e sultan ottoman et 99e calife des musulmans. NĂ© en 1842, il monta sur le trĂŽne Ă l’Ăąge de 34 ans, Ă une Ă©poque marquĂ©e par le chaos et les complots Ă©trangers. Pourtant, pendant trente-trois ans, il maintint le califat comme une forteresse, protĂ©geant l’honneur de l’islam et la dignitĂ© de la Oumma. MĂȘme lorsque des traĂźtres agissaient au sein de son propre palais et qu’une multitude de puissances encerclaient l’empire, il est restĂ© seul Ă la barre, conservant la confiance du ProphĂšte (AS) et gouvernant avec justice, clairvoyance et une profonde discipline spirituelle.
Notre Grand Cheikh Sultan el-Evliya Cheikh Mevlana Nazim (KS) a parlĂ© de son Shaan, disant que le sultan Abdulhamid ne s’asseyait jamais pour juger avant d’avoir rĂ©citĂ© le Coran, fait son wird et priĂ© Ishrak et Duha. Il a construit de ses propres mains et mangĂ© du fruit de son travail, mĂȘme s’il commandait un empire de dix millions de kilomĂštres carrĂ©s.
Il a rejetĂ© l’offre sioniste d’acheter la Palestine, a dĂ©fendu le caractĂšre sacrĂ© d’Al-Quds et a refusĂ© de laisser l’Europe insulter le ProphĂšte (AS), mettant fin Ă une piĂšce de théùtre française d’un simple avertissement du siĂšge du Khilafat. Il a construit des Ă©coles, des chemins de fer, des hĂŽpitaux, des bibliothĂšques, y compris le grand chemin de fer du Hedjaz pour relier la Oumma Ă La Mecque et Ă MĂ©dine. Il a rĂ©duit les dettes de l’empire, renforcĂ© son armĂ©e et envoyĂ© de l’aide de l’Afrique Ă l’ExtrĂȘme-Orient, rĂ©pondant mĂȘme Ă la demande du Japon qui souhaitait que des Ă©rudits viennent enseigner l’islam. Son heybet, la majestĂ© de sa foi, faisait trembler les empereurs, mais son cĆur pleurait dans des poĂšmes demandant l’aide d’Allah dans les moments difficiles.
Le sultan Abdulhamid connaissait les dangers de l’insouciance et a prĂ©fĂ©rĂ© sacrifier son propre trĂŽne plutĂŽt que de verser le sang des musulmans. Il n’est pas parti en vaincu, mais en martyr, son honneur intact. Nous voyons en lui un hĂ©ros dont l’esprit Ă lui seul vaut une nation, un calife qui a portĂ© le drapeau du ProphĂšte (AS) dans les moments les plus sombres. Qu’Allah bĂ©nisse son Ăąme, rĂ©veille son hĂ©ritage en nous et envoie Ă nouveau des dirigeants qui vivent pour la Oumma avec le mĂȘme courage, le mĂȘme dĂ©vouement et la mĂȘme foi.
Qu’Allah SWT Ă©lĂšve son rang et que son himmet soit toujours avec nous, amin. Ruhuna Fatiha đč


Crédit: Osmanli Dergahi






