
Bismillahi r-Rahmani r-Rahim
Sultan ul Awliya Mawlana Shaykh Nazim al-Haqqani
Qaddas Allahu sirrahu đč
Lefke, 30.10.2004
La Muraqabah est Méditation,
La mĂ©ditation est concentration et focalisation. La mĂ©ditation consiste Ă demander et Ă trouver un moyen d’atteindre ce que vous recherchez. C’est le dernier niveau, le point ultime, que notre spiritualitĂ© atteint. La mĂ©ditation ne consiste pas Ă s’asseoir sur ses jambes, Ă croiser les jambes, Ă fermer les yeux et Ă penser que vous atteignez ce que vous recherchez. Ce n’est qu’une imitation, pas de la mĂ©ditation.
La mĂ©ditation n’est pas pour les dĂ©butants. C’est le dernier niveau pour les voyageurs de cette Voie, le plus haut niveau de la pratique soufie. La mĂ©ditation n’est pas pour tout le monde. Le dĂ©butant doit d’abord ĂȘtre prĂ©parĂ© et formĂ© par d’autres pratiques spirituelles qui mĂšnent au dĂ©veloppement des caractĂ©ristiques nĂ©cessaires pour atteindre le niveau de la mĂ©ditation. Il doit apprendre les rĂšgles et maĂźtriser la mĂ©thodologie du soufisme pour atteindre ce point. Il doit ĂȘtre formĂ©.
Cette formation est essentielle, car la mĂ©ditation exige que vous mettiez fin Ă certains de vos sentiments et dĂ©sirs. Vous devez les Ă©liminer pour vous prĂ©parer Ă la premiĂšre Ă©tape de la mĂ©ditation. Vous ĂȘtes rempli de choses inutiles et vous devez vous purifier et apprendre Ă contrĂŽler ces pensĂ©es et ces sentiments avant que votre pratique de la mĂ©ditation soufie puisse ĂȘtre couronnĂ©e de succĂšs. La mĂ©ditation soufie est une connexion, et votre ĂȘtre physique doit ĂȘtre capable de porter cette connexion. Si vous mĂ©ditez tout en restant sous le contrĂŽle de vos dĂ©sirs physiques, votre mĂ©ditation sera fausse. Vous pouvez croire que vous mĂ©ditez, mais vous ne ferez que vous leurrer. Vous ne pouvez pas rĂ©ussir dans cette discipline sans vous purifier d’abord et apprendre Ă bloquer ces distractions. Dans la mĂ©ditation soufie, vous devez abandonner tous vos dĂ©sirs, Ă l’exception de l’amour de celui sur lequel vous mĂ©ditez. Vous devez rompre avec tous vos dĂ©sirs, Ă l’exception de l’amour de celui-ci. Si d’autres dĂ©sirs subsistent, votre mĂ©ditation sera vaine. Vous pouvez prĂ©tendre que vous pratiquez la mĂ©ditation, mais cette affirmation n’aura aucun fondement.
Tout comme une riviĂšre qui coule vers l’ocĂ©an et ne fait plus qu’un avec lui lorsqu’elle l’atteint, le chemin de la mĂ©ditation soufie conduit le chercheur Ă l’annihilation dans ce qu’il recherche.
Cependant, cela exige du chercheur qu’il reste concentrĂ© sur son objectif. Ce n’est que s’il est disposĂ© et capable de tout quitter et de se tourner vers l’intĂ©rieur avec une attention sans partage qu’il pourra parcourir ce chemin jusqu’Ă son terme. S’il le fait, alors il trouvera ce qu’il recherche. Vous pouvez faire de la mĂ©ditation soufie au maĂźtre spirituel (Cheikh). ConsidĂ©rez la tradition prophĂ©tique qui dit :
Sans aucun doute, la connaissance s’acquiert par l’apprentissage, et la patience s’acquiert en faisant preuve de patience.
Nous ne plaçons pas le guide dans les cieux ni Ă cĂŽtĂ© du Saint TrĂŽne. Nous ne mĂ©ditons pas sur le cheikh en l’imaginant assis sur le TrĂŽne. Nous ne disons pas cela du tout. Nous parlons du monde matĂ©riel. MĂ©diter sur le guide, le maĂźtre spirituel, c’est Ă©couter, entendre et accepter clairement ce que le cheikh vous enseigne. MĂ©diter sur le maĂźtre, c’est ĂȘtre en prĂ©sence du cheikh (huduru ‘sh-shaykh). C’est cela la mĂ©ditation soufie. S’il n’est pas lĂ , il n’y a pas de mĂ©ditation soufie. La vĂ©ritable mĂ©ditation soufie est pour Dieu, mais le maĂźtre vous prĂ©pare Ă atteindre la prĂ©sence divine et Ă faire de la vĂ©ritable mĂ©ditation soufie.
C’est comme la construction d’une fusĂ©e. Les scientifiques, les ingĂ©nieurs et les techniciens prĂ©parent tout. Ils mettent l’Ă©quipage Ă bord et lancent le vaisseau spatial. Cependant, ces scientifiques, ingĂ©nieurs et techniciens qui sont sur Terre doivent d’abord prĂ©parer l’atmosphĂšre du vaisseau spatial pour ceux qui veulent atteindre la Lune, ou Mars, ou VĂ©nus, ou Pluton, ou Neptune, ou Jupiter ou n’importe oĂč ailleurs. Ils le font alors qu’ils sont encore sur Terre.

De la mĂȘme maniĂšre, le guide soufi prĂ©pare ses disciples et les envoie vers la PrĂ©sence divine. Le cheikh ne dit pas : « Connectez-vous Ă moi plutĂŽt qu’Ă votre Seigneur, et soyez avec moi. » Non ! Il ne fait que vous prĂ©parer.
Comme nous l’avons mentionnĂ©, le ProphĂšte a dit :
Sans aucun doute, la connaissance s’acquiert par l’apprentissage.
Une personne qui souhaite atteindre le stade de la mĂ©ditation avec son Seigneur doit d’abord s’y prĂ©parer. Le maĂźtre enseigne Ă ses Ă©lĂšves comment ils doivent se comporter pour ĂȘtre prĂȘts Ă atteindre la mĂ©ditation de leur Seigneur. Il le fait par le biais de la mĂ©ditation soufie. Que ses disciples soient proches ou lointains, le maĂźtre les prĂ©pare par la mĂ©ditation soufie, tout comme les ingĂ©nieurs prĂ©parent une fusĂ©e pour son ascension. Par la mĂ©ditation soufie, le cheikh enseigne une maniĂšre de mĂ©diter sur Dieu. Avant de pouvoir atteindre la PrĂ©sence divine, votre cĆur doit ĂȘtre avec le cheikh et votre esprit doit ĂȘtre avec l’esprit du cheikh, afin que vous soyez prĂȘt. Vous ne pouvez pas vous prĂ©parer seul Ă un tel voyage.
Prenez l’exemple du Voyage nocturne du ProphĂšte. MĂȘme lui a d’abord dĂ» se prĂ©parer. Il n’est pas montĂ© directement au ciel. Tout d’abord, les archanges Israfil, Michel et Gabriel sont venus Ă lui dans la MosquĂ©e sacrĂ©e.
Ils prĂ©paraient le ProphĂšte ï·ș Ă la mĂ©ditation avec son Seigneur Tout-Puissant, et ils ne l’ont pas quittĂ© avant qu’il ne soit prĂȘt. L’archange Gabriel l’a conduit Ă la Station de l’Arbre le plus Ă©levĂ©. Jusqu’Ă ce moment-lĂ , il Ă©tait en mĂ©ditation avec l’archange Gabriel. Lorsqu’ils ont atteint cette station, l’archange Gabriel est parti en disant : « Ma mĂ©ditation est terminĂ©e. La muraqabah avec moi est terminĂ©e. Tu as maintenant atteint ce que tu demandais. » L’archange Gabriel ne pouvait pas dĂ©passer ce point, car c’est la limite au-delĂ de laquelle l’esprit ne peut plus fonctionner, au-delĂ de laquelle il ne peut y avoir de comprĂ©hension.
Ceux qui possĂšdent les capacitĂ©s spirituelles requises peuvent faire venir Ă l’esprit les hĂ©ritiers du ProphĂšte ï·ș, afin de les prĂ©parer au voyage vers la PrĂ©sence divine. Ils peuvent utiliser leur imagination pour se rappeler le maĂźtre spirituel, mais cela nĂ©cessite un pouvoir spĂ©cial.

Parfois, le cheikh leur apparaĂźt dans leurs rĂȘves. Parfois, si le chercheur est plus avancĂ©, il peut chercher le cheikh pendant qu’il est Ă©veillĂ© et le trouver. Le guide spirituel est un moyen. Il n’est pas la fin. Le guide sert, aide et dirige son disciple. Par consĂ©quent, le disciple doit ĂȘtre avec le guide. Il doit mĂ©diter avec son maĂźtre.
Le cheikh veille sur son disciple et, grĂące Ă la mĂ©ditation soufie, il peut corriger les mauvaises actions de son disciple. Tout comme un moniteur d’auto-Ă©cole enseigne aux nouveaux conducteurs Ă se prĂ©parer Ă leur permis, le cheikh enseigne Ă ses Ă©lĂšves Ă se prĂ©parer au voyage vers la PrĂ©sence divine. Dans la formation Ă la conduite, l’instructeur s’assoit Ă cĂŽtĂ© de l’Ă©lĂšve et veille sur lui, observant ses progrĂšs. S’il ne le surveille pas, l’Ă©lĂšve risque d’avoir un accident. C’est pourquoi le professeur s’assoit Ă cĂŽtĂ© de lui et lui enseigne. Lorsqu’il a appris, il obtient son permis et l’instructeur n’a plus besoin d’ĂȘtre toujours avec lui.
à vous qui croyez ! Persévérez dans la patience et la constance ; rivalisez dans cette persévérance ; renforcez-vous les uns les autres (rabitu) ; et craignez Dieu afin que vous prospériez. (3:200)
Cela signifie que vous devez vous lier Ă votre maĂźtre spirituel. C’est ce que vous faites lorsque vous ĂȘtes initiĂ© Ă cet Ordre, lorsque vous prenez l’initiation (baya) avec votre guide. Rabitah signifie « ĂȘtre liĂ© ». Si vous n’ĂȘtes pas liĂ©, vous serez perdu. L’initiation consiste Ă Ă©tablir le lien. Toute personne initiĂ©e est liĂ©e au guide. Ainsi, il peut reprĂ©senter des milliers ou des millions de disciples, tout comme le prophĂšte Mohammed ï·ș reprĂ©sente toute sa nation en prĂ©sence divine.

Lorsque vous Ă©tablissez le lien, vous rĂ©affirmez cette connexion. Vous dites : « Je suis sous le contrĂŽle de mon guide. Je suis sous sa domination. » Toute personne qui a un guide est sous sa domination. Vous devez sentir que vous ĂȘtes sous sa domination. La domination signifie accepter que votre maĂźtre spirituel ne vous laissera jamais succomber au mal ou aux dĂ©mons. La domination est le pouvoir des maĂźtres spirituels. Vous devez savoir que vous ĂȘtes sous sa domination, dans son domaine d’autoritĂ©.
Vous devez dire : « Je nage, j’essaie d’atteindre la plage de sa domination, pour trouver le chemin vers mon Seigneur. »
Le meilleur moment pour pratiquer la mĂ©ditation soufie est pendant la derniĂšre moitiĂ© de la nuit. Le chercheur doit s’asseoir et essayer d’oublier tout ce qui existe Ă l’exception de ses guides, en demandant Ă atteindre la PrĂ©sence divine.
Lorsque vous pratiquez la mĂ©ditation soufie, vous devez fermer les yeux afin de ne pas ĂȘtre distrait par ce qui vous entoure. Il est prĂ©fĂ©rable de pratiquer la mĂ©ditation soufie dans l’obscuritĂ©, car cela aide le chercheur Ă effacer tout le reste de l’existence, le laissant seul avec son Seigneur, Dieu Tout-Puissant, seul avec le ProphĂšte ï·ș et seul avec son guide spirituel. Le Seigneur Tout-Puissant, ExaltĂ© et GlorifiĂ©, a dit au prophĂšte Adam :
Je vais t’envoyer Ma Guidance. (2:38)
Le mot utilisĂ© ici pour « guidance » est huda, un adjectif. En ce sens, la guidance doit ĂȘtre habillĂ©e sur une personne afin qu’elle puisse la suivre et en bĂ©nĂ©ficier. Par consĂ©quent, lorsque Dieu dit : « Je t’envoie Ma Guidance », cela signifie qu’Il envoie des esprits spĂ©cialement prĂ©parĂ©s et formĂ©s qui savent, afin que les enfants d’Adam puissent ĂȘtre guidĂ©s vers la VĂ©ritĂ©.
Dieu nous dit : « Vous ne pouvez M’atteindre qu’en suivant Ma Guidance. » Au dĂ©part, cette guidance venait des prophĂštes, que la bĂ©nĂ©diction de Dieu soit sur eux tous. AprĂšs les prophĂštes, leurs hĂ©ritiers ont continuĂ© Ă fournir cette guidance Ă l’humanitĂ©. Si vous voulez ĂȘtre un guide, vous devez ĂȘtre revĂȘtu de la guidance. Ceux qui recherchent cela doivent suivre les hĂ©ritiers du ProphĂšte ï·ș. Ils doivent vivre avec eux. Ils doivent se sacrifier pour ĂȘtre avec eux dans leur ocĂ©an de comprĂ©hension. C’est cela, la mĂ©ditation soufie : se jeter Ă travers l’ĂȘtre rĂ©el de celui-ci pour atteindre la rĂ©alitĂ© du guide. OĂč que votre guide aille, vous devez le suivre. Vous devez ĂȘtre avec lui. C’est cela, la mĂ©ditation soufie.
Dieu a dit :
Et si, comme il est certain, une guidance vous parvient de ma part, quiconque suit ma guidance n’aura rien Ă craindre et ne sera pas affligĂ©. (2:38)
Vous devez suivre VOTRE guide pas Ă pas, afin qu’aucun dĂ©mon ne puisse s’interposer entre vous et votre guide. De cette maniĂšre, vous accompagnez votre guide (murafaqah), tout comme les compagnons (Sahaba) l’ont fait avec le ProphĂšte ï·ș. Les compagnons mĂ©ditaient avec le ProphĂšte ï·ș. Toute la volontĂ© du ProphĂšte Ă©tait dans la mĂ©ditation. Sans mĂ©ditation, vous ne pouvez pas suivre la guidance. Ceux qui disent le contraire ont tort ; c’est une preuve Ă©vidente.

Chacun a une spiritualitĂ© qui lui est propre, et notre spiritualitĂ© dĂ©pend de notre force de croyance. La spiritualitĂ© du ProphĂšte ï·ș doit couvrir sa nation, atteignant tous ceux qui croient en lui. Les guides soufis ont Ă©galement un pouvoir d’attraction trĂšs puissant, afin de donner envie aux gens de les suivre. Cette attraction est une forme de gravitĂ© spirituelle, de majestĂ©. Le guide spirituel doit avoir certaines caractĂ©ristiques particuliĂšres, car sa spiritualitĂ© peut influencer la personnalitĂ© de ses disciples.
Aujourd’hui, certains disent que la mĂ©ditation sur le guide soufi est une forme de polythĂ©isme. Sont-ils en train de dire qu’un serviteur doit se relier directement Ă la PrĂ©sence divine par lui-mĂȘme ? S’ils disent cela, cela signifie qu’ils nient l’utilisation d’un moyen ou d’un vĂ©hicule qui a toujours Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment central de la spiritualitĂ© islamique. En ce sens, cela est certainement permis.
Lorsqu’un voyageur doit rejoindre sa patrie, il a besoin d’un vĂ©hicule. Sans vĂ©hicule, il ne peut atteindre sa destination. Il en va de mĂȘme pour le voyageur spirituel. Lui aussi a besoin d’un vĂ©hicule, spirituel dans ce cas. Dieu y fait rĂ©fĂ©rence dans le Saint Coran, lorsqu’Il dit :
Ă vous qui croyez ! Accomplissez votre devoir envers Dieu, cherchez les moyens de vous approcher de Lui (5: 35)
Ainsi, Dieu ordonne au chercheur de trouver un moyen de s’approcher de Lui. De la mĂȘme maniĂšre, ceux qui souhaitent parler au ProphĂšte ï·ș pour atteindre la PrĂ©sence prophĂ©tique doivent Ă©galement utiliser un vĂ©hicule.
Ce qui est permis est clair et ce qui est interdit est clair, selon la Tradition (hadith) du ProphĂšte ï·ș. Les gens ne peuvent pas dĂ©clarer quelque chose comme interdit simplement parce qu’ils ne le comprennent pas. Cependant, certaines personnes dĂ©clarent toujours que certaines choses relĂšvent du polythĂ©isme.
Ce faisant, ils s’attribuent la valeur du polythĂ©isme, car ils s’octroient le pouvoir de rendre quelque chose licite ou illicite.
Quelle est donc leur preuve que la mĂ©ditation est interdite ? Vous ne trouverez aucun verset dans le Saint Coran ni aucune tradition du ProphĂšte ï·ș qui interdise la mĂ©ditation. Seul Dieu a le pouvoir de rendre quelque chose licite ou illicite.
Le ProphĂšte ï·ș a dit : « Ce qui est interdit est clair et ce qui est permis est clair. »
Ceux qui dĂ©clarent interdite la pratique de la mĂ©ditation avec un guide soufi n’ont aucune autoritĂ© pour le faire. Ils expriment leurs opinions, et leurs opinions n’ont pas le poids de l’Ă©rudition ou de la loi.
Ce sont en effet des gens insensĂ©s qui croient que l’on peut atteindre la PrĂ©sence divine sans vĂ©hicule, sans s’appuyer sur un moyen. C’est comme s’ils disaient : « Nous pouvons atteindre la lune sans rien utiliser. Nous pouvons sauter d’ici Ă lĂ -bas ! » Ă quoi sert la connaissance si on ne l’utilise pas ?
Ces personnes disent Ă ceux qui les Ă©coutent que toute la connaissance dont ils ont besoin se trouve dans le Saint Coran. Elles disent : « Lisez le Coran et vous comprendrez. » Cela dĂ©truit l’islam. Ce sont les paroles sacrĂ©es anciennes de Dieu. Comment peuvent-ils alors affirmer que tout le monde peut rĂ©citer et comprendre un texte aussi sublime ? Au contraire, Dieu a dit :
S’ils s’Ă©taient rĂ©fĂ©rĂ©s au Messager et Ă ceux d’entre eux qui dĂ©tiennent l’autoritĂ©, ceux d’entre eux qui peuvent rechercher la connaissance l’auraient connue. (4:83)

Vous devez Ă©couter ces serviteurs Ă qui l’autoritĂ© a Ă©tĂ© accordĂ©e. Eux seuls peuvent discerner les significations rĂ©elles de ce qu’il est nĂ©cessaire de savoir. Eux seuls peuvent parcourir les ocĂ©ans de la connaissance divine et en rapporter des perles. Tout le monde ne peut pas parcourir les ocĂ©ans et en rapporter des perles. Cela signifie que si vous n’ĂȘtes pas sĂ»r de quelque chose, vous devez trouver une telle personne, quelqu’un qui rapporte des perles de sens.
Dieu n’a donnĂ© cette comprĂ©hension qu’Ă ces personnes spĂ©ciales qu’Il a autorisĂ©es Ă la recevoir. Tout le monde ne comprend pas. Ceux qui croient le contraire tombent dans l’incroyance (kufr). Il en va de mĂȘme pour ceux qui, agissant selon cette croyance erronĂ©e selon laquelle la connaissance complĂšte du Saint Coran est accessible Ă tous, dĂ©clarent que la pratique de la mĂ©ditation avec un guide soufi est une incroyance, tombent eux-mĂȘmes dans l’incroyance. L’ironie de leur affirmation est que c’est prĂ©cisĂ©ment Ă travers la mĂ©ditation avec le guide soufi que l’on peut parvenir Ă une vĂ©ritable comprĂ©hension du Coran.
Que Dieu me pardonne et vous bénisse.
Al-Fatihađč


