đŸŒčImam Hussain ‘alaihi as SallamđŸŒč

Source: Shaykh Nurjan Mirahmadi

Qaddas Allahu Sirrahu đŸŒč


La noble vie et le martyre d’al-Imam Husayn (r.a.a.)
par le cheikh Muzaffer Ozak al-Jerrahi

   C’est au cours de la quatriĂšme annĂ©e de l’HĂ©gire que notre maĂźtre, le vĂ©nĂ©rable Husayn (r.a.a), vint orner ce monde Ă  MĂ©dine la pure, le cinquiĂšme jour de Sha’ban. C’est cinquante nuits aprĂšs la naissance de son frĂšre, le vĂ©nĂ©rable Imam Hasan (r.a.a.), qu’il fut conçu dans le ventre de la noble Fatima (r.a.a.). Ce n’est nul autre que notre MaĂźtre, le glorieux Messager, qui a accompli le rituel consistant Ă  insĂ©rer sa salive bĂ©nie dans la bouche du nouveau-nĂ©. Ce sont ses lĂšvres bĂ©nies qui ont rĂ©citĂ© l’appel Ă  la priĂšre Ă  l’oreille du nourrisson, ont priĂ© pour lui et lui ont donnĂ© le nom exaltĂ© de Husayn lorsqu’il Ă©tait ĂągĂ© de sept jours. C’est lui qui a fait le sacrifice pour son petit-fils au moment de la cĂ©rĂ©monie d’attribution du nom.

   Le vĂ©nĂ©rable Imam Husayn (r.a.a.), si cher au glorieux Messager, Ă©tait courageux et audacieux, Ă©rudit, pieux, Ă©loquent, fluide et concis, et orateur fin et Ă©mouvant, en tout point agrĂ©able Ă  son Seigneur, en qui il plaçait toute sa confiance.
Selon Hazrat Abu Hurayra, le messager des hommes et des djinns utilisait des mots tels que : « En cherchant le vĂ©nĂ©rable Husayn assis dans sa noble Masjid, le Messager des hommes et des djinns utilisait des mots comme « OĂč est le petit bonhomme ? Le vĂ©nĂ©rable Husayn accourait immĂ©diatement, s’asseyait sur les genoux de notre MaĂźtre, l’Ă©treignait affectueusement, puis passait ses doigts dans la barbe bĂ©nie du noble Messager. Le roi des Anbiya embrassait alors le vĂ©nĂ©rable Husayn, en disant : « Ă” mon Seigneur, j’aime cet enfant. Puisses-Tu Ă©galement aimer mon Husayn et ceux qui l’aiment ».

   Une fois, aprĂšs l’Ă©poque bĂ©nie du Nabi, le vĂ©nĂ©rable ‘Abdullah bin ‘Umar Ă©tait assis Ă  l’ombre de la Ka’ba honorĂ©e lorsqu’il vit notre maĂźtre, le vĂ©nĂ©rable Husayn, s’approcher.
Se tournant vers ceux qui se trouvaient Ă  ses cĂŽtĂ©s, il dit : « Voici venir la personne la plus chĂšre aux yeux de Dieu : « Voici venir la personne la plus chĂšre aux cieux parmi tous les peuples de la terre ».
En disant ces mots, il désignait le vénérable Husayn.

   Se pressant contre la Ka’ba honorĂ©e, l’Imam Husayn communia avec Allah, le Seigneur de la Gloire, en disant : « Mon Dieu, tu m’as comblĂ© de tes bienfaits en abondance, mais tu m’as trouvĂ© ingrat. Ô Seigneur, Tu m’as mis Ă  l’Ă©preuve, mais Tu m’as trouvĂ© impatient. MalgrĂ© mon ingratitude, Tu ne m’as pas privĂ© ; malgrĂ© mon impatience, Tu n’as pas prolongĂ© mes difficultĂ©s. Mon Dieu, il n’y a que la grĂące et la gĂ©nĂ©rositĂ© qui coulent du Tout-GĂ©nĂ©reux ».

  Il a toujours accompagnĂ© et servi son noble pĂšre, l’imam ‘Ali, lorsqu’il se trouvait Ă  MĂ©dine l’IlluminĂ©e.
Il l’accompagna Ă©galement Ă  Koufa. Il a combattu aux cĂŽtĂ©s de son vĂ©nĂ©rĂ© pĂšre dans toutes ses batailles et s’est tenu constamment Ă  ses cĂŽtĂ©s jusqu’Ă  son martyre.
Ensuite, il fut avec son frĂšre, le vĂ©nĂ©rable Hasan. AprĂšs que ce dernier eut dĂ©missionnĂ© du khalifat, il retourna Ă  MĂ©dine l’IlluminĂ©e oĂč il resta jusqu’Ă  l’an 60 de l’HĂ©gire, prĂšs du lieu de repos parfumĂ© de son noble grand-pĂšre, le ProphĂšte final.

   Selon l’imam Suyuti : « En l’an 60, le peuple syrien rendit hommage Ă  Yazid. Yazid envoya des hommes Ă  MĂ©dine l’IlluminĂ©e pour appeler les gens de cette ville Ă  lui rendre hommage Ă©galement. L’imam Hasan, Ibn ‘Umar et Abdullah bin al-Zubayr, qu’Allah soit satisfait d’eux, refusĂšrent de prĂȘter allĂ©geance Ă  Yazid. Abdullah bin ‘Umar a dit : « Je ne rendrai pas hommage Ă  Yazid : « Je ne rendrai pas hommage Ă  Yazid tant qu’il n’y aura pas de consensus gĂ©nĂ©ral pour lui prĂȘter allĂ©geance. » Cette mĂȘme nuit, il quitta MĂ©dine la lumineuse et s’installa Ă  La Mecque l’anoblie.

   Abdullah bin al-Zubayr ne rendra pas lui-mĂȘme hommage Ă  Yazid et n’appellera pas d’autres personnes Ă  le faire.

   Quant au vĂ©nĂ©rable Imam Husayn, comme il avait Ă©tĂ© nommĂ© hĂ©ritier du trĂŽne du pĂšre de Yazid, il fut invitĂ© par les habitants de Koufa. Les Koufa ne cessaient de lui Ă©crire des lettres pour l’inciter Ă  venir dans leur ville.

MalgrĂ© cela, le noble Imam n’accepta pas leur invitation et ne se rangea pas Ă  la ligne de conduite des Koufa. Puisque l’hommage avait Ă©tĂ© rendu Ă  Yazid, il devait prendre la dĂ©cision de rester comme il Ă©tait ou de rĂ©pondre Ă  l’invitation des Kufans. Il n’arrive pas Ă  dĂ©terminer oĂč se situe son devoir.

Il finit par consulter Ibn Zubayr, qui lui conseille d’accepter l’invitation des Koufa.

   Le vĂ©nĂ©rable Ibn ‘Abbas, quant Ă  lui, voyait les choses diffĂ©remment : « MĂ©fie-toi d’accepter l’invitation des Kufans, ĂŽ Imam », dit-il. « Les Koufa ont trahi ton pĂšre, l’imam ‘Ali, et ton frĂšre aĂźnĂ©, l’imam Hasan. Il ne faut pas croire les gens de Koufa sur parole ».

   Abdullah bin ‘Umar lui conseilla Ă©galement de ne pas quitter MĂ©dine l’IlluminĂ©e. Cependant, ce qui avait Ă©tĂ© divinement dĂ©crĂ©tĂ© allait se rĂ©aliser. L’imam Husayn avait dĂ©cidĂ© de se rendre en Irak. Le vĂ©nĂ©rable Ibn ‘Abbas l’implora de ne pas y aller, mais il ne put persuader le vĂ©nĂ©rable Imam de changer d’avis. « Ă” Husayn, plaida-t-il, je jure par Allah que tu risques d’ĂȘtre tuĂ© comme le vĂ©nĂ©rable ‘Uthman au sein de ta propre famille ». Comme cela ne servait Ă  rien, Ibn ‘Abbas dit : « Ă” Husayn, en allant en Irak, tu laisses le Hedjaz Ă  Ibn al-Zubayr. » Mais il ne parvint pas Ă  convaincre le vĂ©nĂ©rable Imam, dont la dĂ©termination Ă©tait inĂ©branlable. Il ne pouvait pas abandonner la communautĂ© de Muhammad Ă  un dirigeant dĂ©pravĂ©.

   Pendant ce temps, le peuple irakien envoyait un flot de courriers avec des lettres d’invitation. Enfin, le dixiĂšme jour de Dhul-Hijja, le vĂ©nĂ©rable Husayn quitta La Mecque l’anoblie avec sa famille et sa suite et se mit en route pour l’Irak. Plusieurs membres de la famille du ProphĂšte voyagent avec lui.

   En rĂ©alitĂ©, les personnes qui avaient invitĂ© le vĂ©nĂ©rable Husayn en Irak Ă©taient des faiseurs de troubles travaillant pour la cause de Yazid. Lorsque Yazid le maudit apprit son dĂ©part pour l’Irak, il envoya des ordres Ă©crits Ă  Ubaydullah ibn Zayyad, lui ordonnant de prendre des mesures militaires contre le vĂ©nĂ©rable Husayn. AprĂšs avoir reçu ces ordres de Yazid, le maudit Ibn Zayyad envoya quatre mille soldats, sous le commandement de ‘Umar bin Sa’d, contre le vĂ©nĂ©rable Imam.

   Quant aux habitants de Koufa, ils n’ont pas plus aidĂ© le vĂ©nĂ©rable Imam qu’ils n’avaient aidĂ© son pĂšre avant lui. En fait, ils n’ont mĂȘme pas essayĂ© de se joindre Ă  lui. Certains des Koufa qui l’avaient invitĂ© en Irak Ă©taient en fait enrĂŽlĂ©s parmi les quatre mille soldats envoyĂ©s pour s’opposer au vĂ©nĂ©rable Husayn.

   Se voyant entourĂ© de quatre mille soldats armĂ©s, le vĂ©nĂ©rable Imam Husayn fit savoir qu’il Ă©tait prĂȘt Ă  retourner au Hedjaz pour Ă©viter Ă  son peuple d’ĂȘtre maudit Ă  cause de son meurtre, mais il dĂ©clara qu’il fallait soit rendre hommage Ă  Yazid, soit risquer la bataille. Rejetant l’idĂ©e de retourner au Hedjaz, il entra dans la mĂȘlĂ©e. Le sort en Ă©tait jetĂ© et il n’y avait pas de retour en arriĂšre possible. Ils tuĂšrent et martyrisĂšrent ce petit-fils bien-aimĂ© du Prince de l’Univers, ce cher enfant de Fatima, la meilleure des femmes ; ils coupĂšrent sa tĂȘte bĂ©nie et la portĂšrent dans une bassine devant le maudit Ibn Zayyad.

La malĂ©diction d’Allah s’abat sur les mĂ©chants. [Coran, 11:18].

Certes, nous appartenons Ă  Allah et c’est vers Lui que nous retournons. [Saint Coran, 2:156]

   On raconte que lorsque Hazrat Imam Husayn (r.a.a) sut avec certitude que l’armĂ©e qui approchait allait se battre contre lui, il rassembla ses compagnons et les membres de la famille du ProphĂšte et prononça ce bref sermon :

   « Louange et remerciement au Seigneur Allah et bĂ©nĂ©diction et paix sur le noble messager…

   « Ă” mes compagnons, mes proches, mes amis et les membres de la famille du ProphĂšte (Ahlul Bayt) ! Vous voyez la situation Ă  laquelle nous sommes parvenus. Ce monde a changĂ© et s’est dĂ©tournĂ© de nous. Sa bontĂ© a reculĂ© et de trĂšs mauvais jours nous attendent. Vous devez constater que la vĂ©ritĂ© n’est plus mise en pratique. Le mensonge n’est pas terminĂ©. Que ceux qui croient dĂ©sirent rencontrer Allah. Pour moi, il ne fait aucun doute que la mort est une bĂ©nĂ©diction. Je considĂšre que c’est un crime de vivre en compagnie de tyrans ».

   Qu’Allah soit satisfait de lui et le rende heureux.

Son martyre a eu lieu le jour de l’Achoura, le dixiĂšme jour de Muharram de l’annĂ©e 60, Ă  un endroit en Irak appelĂ© Karbala, situĂ© entre Hilla et Kufa. Vingt-trois membres de sa famille ont Ă©tĂ© martyrisĂ©s avec lui ce jour-lĂ .

Ces vingt-trois victimes Ă©taient issues de la lignĂ©e pure de notre MaĂźtre, le noble Messager, et Ă©taient des proches parents du vĂ©nĂ©rĂ© ProphĂšte. Parmi les martyrs se trouvaient des cousins de notre MaĂźtre bĂ©ni, les enfants du vĂ©nĂ©rable Hasan et les enfants en bas Ăąge de notre MaĂźtre, le vĂ©nĂ©rable Husayn, Ă  l’exception de son fils, Zayn al-‘Abidin. Les larmes des dames de la maison du ProphĂšte coulaient comme le Nil et l’Euphrate et leurs soupirs atteignaient le trĂŽne d’en haut et faisaient pleurer l’Ăąme de Fatima la Radieuse. Ils affligĂšrent l’Ăąme bĂ©nie du ProphĂšte et plongĂšrent les anges et les djinns dans le deuil.

   Lorsque son noble frĂšre Husayn fut martyrisĂ©, Zaynab hurla, Ă  travers ses larmes, Ă  l’adresse des cruels meurtriers : « Vous ĂȘtes des tyrans ! Vous ne savez pas ce que vous avez fait, qui vous avez martyrisĂ© et qui vous avez fait pleurer. Comment rĂ©pondrez-vous au glorieux ProphĂšte s’il vous demande, au jour de la rĂ©surrection : « Qu’avez-vous fait aux gens de votre peuple ? « Qu’avez-vous fait aux gens de ma maison et Ă  mes enfants aprĂšs mon dĂ©part ? Certains d’entre vous ont Ă©tĂ© faits prisonniers, d’autres ont Ă©tĂ© rĂ©duits en esclavage et d’autres encore ont Ă©tĂ© trempĂ©s dans un sang cramoisi. Comment le regarderez-vous en face et comment attendrez-vous son intercession s’il vous dit : « Est-ce ainsi que vous tĂ©moignez votre reconnaissance Ă  votre ProphĂšte ? Est-ce ainsi que vous manifestez votre affection ? N’aurez-vous pas honte de vous-mĂȘmes s’il vous dit : « Est-ce que vous oseriez boire de l’eau de la fosse ? Oseriez-vous boire Ă  la source du Messager, alors que vous avez condamnĂ© les gens de ma maison Ă  avoir soif et que vous avez refusĂ© une seule goutte d’eau Ă  mon bien-aimĂ© Husayn et Ă  ses Innocents ? ». « 

Sur ces routes, dans ces déserts
dans ces contrées désertes,
les houris et les djinns se lamentent sur le sort de la pauvre
Zaynab.
   La nuit oĂč l’Imam Husayn fut martyrisĂ©, notre mĂšre Umm Salama, qu’Allah soit satisfait d’elle, rĂȘva qu’elle voyait le TrĂšs Noble Messager avec un air triste et affligĂ©. Elle lui demanda la raison de son chagrin et reçut cette rĂ©ponse : « O Oum Salama, ils ont martyrisĂ© mon Husayn, c’est pourquoi je suis plein de chagrin et de dĂ©sespoir ».

Une telle cruauté que les sphÚres tournantes
n’avaient jamais connu une telle cruautĂ©
Le glorieux Messager était désespéré
là, prÚs du trÎne le plus élevé
   Le vĂ©nĂ©rable Ibn ‘Abbas eut une vision au milieu du jour, dans laquelle il vit notre MaĂźtre bĂ©ni tenant une bouteille pleine de sang. « Quel est ce sang, ĂŽ Messager d’Allah ? demanda-t-il. La rĂ©ponse vint : « C’est le sang et les larmes de mon Husayn et des gens de ma famille. Je recueille sur le sol le sang et les larmes qu’ils ont versĂ©s aujourd’hui. Le vĂ©nĂ©rable Ibn ‘Abbas vĂ©rifia la date et constata que sa vision s’Ă©tait produite le jour oĂč le vĂ©nĂ©rable Husayn avait Ă©tĂ© martyrisĂ©.

   Notre mĂšre, la vĂ©nĂ©rable Umm Salama, a dit : « J’ai entendu les djinns pleurer et pleurer le vĂ©nĂ©rable Husayn.

  Nous ne devrions pas ĂȘtre surpris d’entendre que les djinns eux-mĂȘmes ont pleurĂ© le martyre de l’Imam Husayn. Tous les anges du ciel et de la terre pleuraient. Le soleil, la lune, les Ă©toiles et tous les corps cĂ©lestes tremblaient et gĂ©missaient par crainte d’Allah.

   Quelle beautĂ© que ces mots de Sayyid Jalil Shihab al-Din Ahmad ibn Rufa’i dans son Ă©lĂ©gie pour le vĂ©nĂ©rable Husayn : « Le ciel et la terre pleuraient le martyr cruellement lĂ©sĂ©, alors qu’il gisait avec son visage radieux tout tachĂ© de sang. Les mains bĂ©nies de l’Imam Husayn, si assoiffĂ©es lorsqu’il est tombĂ© en martyr par l’Ă©pĂ©e, Ă©taient assez puissantes pour faire couler les ocĂ©ans ».

Tandis qu’Ă  la rĂ©surrection, les gens boivent de l’eau de Kawthar
l’eau de Kawthar de la main de Haydar
Tu gis en martyr assoiffé, Î Husayn, dans le sable du désert de Karbala.

dans le sable du désert de Karbala.
   Alors mĂȘme que le perfide Shimr l’Ă©pinglait et se prĂ©parait Ă  en faire un martyr, l’Imam Husayn adressa ces mots Ă  l’homme qui lui avait refusĂ© de l’eau :  » Tu m’as fait errer, moi et mes enfants, dans le dĂ©sert de Karbala : « Tu nous as fait errer, moi et mes enfants, assoiffĂ©s dans ces Ă©tendues dĂ©sertiques. Tu ne m’as pas donnĂ© d’eau et je sais bien que je n’en attends pas de toi. Mais donne au moins Ă  mes enfants une goutte Ă  boire, afin que je puisse te pardonner le grand tort que tu nous as fait. »

   La seule rĂ©ponse du brigand fut de dire : « Si la terre et le ciel Ă©taient pleins d’eau, je n’en donnerais pas une goutte Ă  toi et Ă  tes enfants. »

Le vĂ©nĂ©rable Imam Husayn dit alors au maudit Shimr :  » Tu m’as refusĂ© de l’eau et tu as refusĂ© Ă  mes enfants d’en boire une seule goutte. Mais au lieu de la rĂ©surrection, nous ne nous abaisserons pas Ă  votre niveau en vous laissant mourir de soif. Car le propriĂ©taire de Kawthar est mon grand-pĂšre et le porteur d’eau de la fontaine du Paradis est mon pĂšre. »

   Il donna alors un coup de pied rapide dans le sol, d’oĂč jaillit une source cristalline. Montrant cette eau, il dit au maudit Shimr, dont les yeux s’Ă©taient Ă©carquillĂ©s de stupeur : « Tu vois maintenant la qualitĂ© de notre patience. Nous n’avons souffert ainsi que pour enseigner Ă  la CommunautĂ© et lui faire comprendre qu’elle doit ĂȘtre prĂȘte Ă  sacrifier tout ce qu’elle a, lorsqu’elle s’engage dans une lutte nĂ©cessaire contre les tyrans et les corrompus. Sinon, l’eau Ă©tait Ă  notre disposition. Si nous l’avions voulu, nous aurions pu la puiser et la boire avant aujourd’hui. Mais nous nous en sommes abstenus afin de donner Ă  la communautĂ© de Muhammad l’exemple de l’abnĂ©gation ». À peine avait-il prononcĂ© ces mots que le vin du martyre Ă©tanchait sa soif.

   Seigneur, ne nous prive pas de l’intercession de Husayn…

   Le maudit Ibn Zayyad envoya la tĂȘte bĂ©nie de notre maĂźtre Husayn Ă  Yazid le damnĂ©, qui Ă©tait sain et sauf Ă  Damas, attendant impatiemment les fruits de son crime. Le fils bien-aimĂ© de l’Imam Husayn, l’Imam Zayn al-‘Abidin, et sa sƓur, la vĂ©nĂ©rable Zaynab, lui ont Ă©galement Ă©tĂ© envoyĂ©s. L’enfant et sa tante se trouvaient Ă  Karbala ce jour-lĂ , mais ils Ă©taient trop malades pour participer aux combats et avaient survĂ©cu tant bien que mal.

  Le mal famĂ© Yazid a mis cette tĂȘte bĂ©nie sur une tige dans sa main et a osĂ© s’en moquer, portant le manque de respect pour la famille du Messager Ă  un degrĂ© extrĂȘme. Il semblait extrĂȘmement satisfait de son acte criminel, ne pensant jamais qu’il serait damnĂ© et maudit jusqu’au jour de la rĂ©surrection, non seulement par tous les musulmans, mais aussi par tous les hommes de conscience et de bon sens.

   MĂȘme cela ne satisfaisait pas Yazid. Il ordonna que la tĂȘte bĂ©nie soit exposĂ©e dans tous les pays de l’islam. Ce n’est que lorsqu’il entendit le mĂ©contentement exprimĂ© par tous les musulmans Ă  l’annonce du martyre de l’imam Husayn qu’il se sentit obligĂ© de renvoyer les nobles parents de l’imam Ă  MĂ©dine en toute sĂ©curitĂ©. La tĂȘte bĂ©nie du vĂ©nĂ©rable Husayn fut envoyĂ©e Ă  ‘Asqalan, oĂč le gouverneur local la fit enterrer.

   Lorsque, bien plus tard, les croisĂ©s s’emparĂšrent d’Ascalon, un vizir fatimide du nom de Salih Tala’i paya une forte somme d’argent pour leur acheter la tĂȘte bĂ©nie. Il la reçut lors d’une grande parade militaire. Il plaça la tĂȘte bĂ©nie du vĂ©nĂ©rable Husayn sur sa propre tĂȘte, l’installa sur un trĂŽne d’Ă©bĂšne et l’enveloppa de soie verte. Il fit faire un coffret en or massif, tapissĂ© de musc. La tĂȘte bĂ©nie fut placĂ©e dans ce cercueil et reposĂ©e dans un mausolĂ©e spĂ©cial dans la mosquĂ©e de Husayn, que le vizir avait fait construire au Caire. MalgrĂ© les inĂ©vitables divergences d’opinion sur ce qu’il est effectivement advenu de cette tĂȘte bĂ©nie, les grands saints et la plupart des soufis soutiennent qu’elle repose bel et bien Ă  Masjid al-Husayn au Caire, oĂč elle est visitĂ©e chaque jour par le Qutb (saint cardinal) de notre Ă©poque.

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BismillahirRahmannirRahim

Alfa alfa afdalu as salĂąt,

Alfa alfa afdalu as Sallam ‘alayka ya RasulAllah;

Alfa alfa afdalu as salĂąt,

Alfa alfa afdalu as Sallam ‘alayka ya Habib Allah;

Alfa alfa afdalu as salĂąt,

Alfa alfa afdalu as Sallam ‘alayka ya Sayyid Al Awwalin wal Akhirin;

Alfa alfa afdalu as salĂąt,

Alfa alfa afdalu as Sallam ‘alayka ya Seyyidina Abu Turab

Alfa alfa afdalu as salĂąt,

Alfa alfa afdalu as Sallam ‘alayka ya Seyyidina Bu Fatima Zahra;

Alfa alfa afdalu as salĂąt,

Alfa alfa afdalu as Sallam ‘alayka ya Seyyidina Jadd Al Hassan;

Alfa alfa afdalu as salĂąt,

Alfa alfa afdalu as Sallam ‘alayka ya Seyyidina Jadd Al Hussain;

Alfa alfa afdalu as salĂąt;

Alfa alfa afdalu as Sallam ‘alayka ya Seyyidina Jadd Zaynab;

Alfa alfa afdalu as salĂąt,

Alfa alfa afdalu as Sallam ‘alayka ya man arsalahu Llahu, ta’ala Rahmatan lil’alamin

‘adada khalqihi, rida’a nafsihi, zinata ‘arshihi, midada kalimatih, fii kulli waqtin wa hinin, fii kulli lamhatin wa nafassin bi ‘adadi kulli ma’alumin laka, salatan da’imatan bi dawami mulki Llah

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