
Pendant des siĂšcles, les Ottomans ont eu pour habitude de placer leurs mains sur leurs cĆurs et de baisser la tĂȘte lorsque le nom bĂ©ni de Sayyiduna Muhammad ï·ș Ă©tait mentionnĂ© dans la khutba, dans les cours, dans les conversations, Ă la maison et dans toutes les situations. Pourquoi ? Parce que lorsque MĂ©dine est Ă©loignĂ©e et qu’il est difficile de l’atteindre, le Bien-aimĂ© ï·ș est vivant dans nos cĆurs. (Hayyun fi Qulubina).
Ils le faisaient aussi parce que lorsque le dĂ©sir de le voir atteignait son apogĂ©e, c’Ă©tait seulement en s’essuyant la poitrine que les cĆurs trouvaient le repos. Ils avaient un adab exemplaire et s’abaissaient devant son rang suprĂȘme ï·ș ainsi AllÄh les Ă©levait.

